Le câlin, ce geste platonique qui fait du bien à la santé et au moral

À l’occasion de la journée des câlins, retour sur une pratique bénéfique pour la santé globale
À l’occasion de la journée des câlins, retour sur une pratique bénéfique pour la santé globale / 19h30 / 2 min. / hier à 19:30
Instaurée dans les années 1980 aux Etats-Unis, la Journée internationale du câlin a lieu ce mardi 21 janvier. Free hugs, danse contact, cuddle parties ou encore câlinothérapie: divers mouvements et approches lui font la part belle.

Qu'il soit platonique, amoureux ou confraternel, avec un proche, un inconnu, un animal ou une peluche, le câlin est bon pour la santé globale. Par le toucher physique, l'ocytocine — aussi appelée hormone de l'amour, du bonheur ou de l'attachement mère-enfant — est libérée par l'hypothalamus dans le cerveau.

"Dans le centre de notre cerveau, il y a une petite région qui produit l'ocytocine. Elle réagit sur les régions du cerveau qui produisent la confiance en l'autre et qui diminuent la peur. Cette hormone est très importante pour le contact humain", explique Ron Stoop, professeur de neurosciences à l'Université de Lausanne, dans le 19h30 de la RTS.

"Un effet après 20 secondes"

Le mouvement "free hugs", lancé en 2004, propose des câlins gratuits aux passants des villes. Mais il existe aussi une autre technique: la câlinothérapie, une méthode de soins à visée thérapeutique basée sur le toucher professionnel, platonique et asexué.

Cette approche est destinée aux personnes souhaitant retrouver confiance en elles et en l'autre, en se laissant câliner doucement et en parfait consentement durant des séances pouvant aller de 15 minutes à deux heures.

"La câlinothérapie a plein de vertus. Elle a un effet après 20 secondes. C'est bon pour l'immunité, les troubles cardiorespiratoires, ça aide aussi pour les douleurs, l'anxiété, la dépression, l'estime de soi. D'un côté, ça calme, de l'autre, ça booste", explique Katia Siciliano, infirmière en psychiatrie et câlinothérapeute.

Les êtres humains ont besoin de cette proximité; elle favorise la croissance et le développement des enfants et donne aux adultes un sentiment d’appartenance et de sécurité. 

Lorence Milasevic/jfe

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