Le chancelier autrichien estime avoir contribué à ce changement. "Il y a beaucoup de choses qui ont changé", dit-il, estimant que l'Union européenne pour la première fois a décidé de protéger ses "frontières extérieures". Cela permettra affirme-t-il que "moins de personnes décèdent en Méditerranée."
Sebastian Kurz juge que le climat politique a changé sur le continent: "Un grand nombre de personnes qui disaient que (la migration de 2015), c'est bénéfique pour l’Europe, c'est nécessaire pour la démographie, ne disent plus ça."
Président de l'UE ce semestre, Sebastian Kurz juge que "le moment est venu" pour la Suisse de se décider si "oui ou non" elle veut de l'accord institutionnel préparé depuis plusieurs années et mois.
Sur la question de son alliance avec les nationalistes du FPÖ, Sebastian Kurz répond: "Nous avons défini des lignes claires pour diriger l’Autriche, pour changer notre pays. Les socialistes n’ont pas voulu travailler avec nous. Nous avons donc créé une alliance avec le FPÖ. Nous faisons une bonne politique de réformes pour notre pays."
Il compare le FPÖ avec l'UDC suisse: "C'est intéressant de voir qu'en Suisse l’UDC est le parti le plus fort et il fait partie du gouvernement. Vous avez en fait un parti de droite plus puissant qu’'en Autriche, et chez vous c'est le plus grand parti. Chez nous, c'est uniquement le troisième."
Darius Rochebin
En visite à Berne
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a rencontré à Berne le président de la Confédération Alain Berset lors d'une réunion de travail mardi.
Les deux hommes ont échangé les instruments de ratification concernant l'accord sur la police aérienne entre les deux pays.
Signé en septembre 2017 à Salzbourg, cet accord permettra aux pilotes suisses et autrichiens de mieux collaborer, notamment en cas de menace aérienne sur le Forum économique mondial (WEF) de Davos.