Le conseiller fédéral PLR, en fonction jusqu’au 31 décembre, estime que la Suisse doit refuser de négocier sous la pression de Bruxelles, qui exige un accord avant le début de l’année 2019.
"Je n’accepterai jamais un diktat de l’Union européenne qu’il faut un accord maintenant", déclare Johann Schneider-Ammann, répondant à l’injonction exprimée par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne.
"Il faut du temps"
Selon lui, l’Union européenne "a besoin de nous", et la Suisse n’a aucune raison de céder à l’idée émise par Bruxelles d’une "fenêtre de tir" avant la fin de l’année. "Il faut du temps pour trouver un accord à l’interne et à l’externe."
La Suisse doit prendre son temps, selon le conseiller fédéral: "On en a parlé en 2017, en 2018, pour quoi pas en 2020 ou en 2021, ce n’est pas grave."
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dr/gma