Cette solution est "optimale" et a été la plus largement soutenue, souligne vendredi le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) dans un communiqué.
L'institut de recherche agricole, Agroscope, se composera d'un campus de recherche central à Posieux (FR), de deux centres de recherche régionaux à Changins (VD) et Reckenholz (ZH) et de stations d'essai décentralisées. La transition vers la nouvelle structure devrait être achevée dans une dizaine d'années.
Plus d'efficacité
La mise en oeuvre de cette variante devrait améliorer l'efficacité des dépenses de fonctionnement d'Agroscope d'environ 16 millions de francs. Ces fonds seront réinvestis dans la recherche agricole. Le DEFR soumettra un concept détaillé et un plan de mise en oeuvre au Conseil fédéral d'ici à fin 2019.
A l'heure actuelle, Agroscope se compose de trois sites principaux équivalents à Posieux, Changins et Reckenholz, ainsi que de sept sites spéciaux répartis dans tout le pays. Les parallélismes entraînent des coûts d'exploitation et d'infrastructure élevés et se traduisent par une perte d'efficacité au niveau des synergies.
Vaud satisfait
A la suite d'une levée de boucliers et de nombreuses protestations au Parlement, le Conseil fédéral avait finalement renoncé à son projet de centralisation. Il avait soutenu à la place un compromis de la commission des finances du National.
Dans un communiqué distinct, le Conseil d'Etat du canton de Vaud exprime sa "pleine satisfaction". Ce modèle "renforce la proximité de l'agriculture locale et les échanges interdisciplinaires entre les institutions de recherche et permet d'en accroître l'efficacité".
ats/lgr