Une telle initiative est actuellement à l'étude, explique le conseiller national bernois, dans le quotidien alémanique. "Notre objectif est de faire en sorte que l'AVS reçoive plus d'argent de la Confédération".
Avec 70 milliards de francs de dépenses fédérales, il doit être possible d'assainir le premier pilier avec une participation plus élevée de l'Etat, sans toutefois augmenter les impôts, estime Albert Rösti, qui rassure ainsi ses différents électorats.
Nouveau cheval de bataille
Il ne dit pas précisément où puiser les montants nécessaires, mais il lance une piste en rappelant qu'au niveau fédéral, la Suisse dépense plus de 5 milliards de francs pour l'aide au développement et en matière d'asile. Albert Rösti estime toutefois qu’elle n'a pas assez d'argent pour ses propres retraités. "C'est incompréhensible".
Avec cette réflexion, l'UDC lance une nouvelle stratégie. Alors que le premier parti de Suisse avait habitué les citoyens à des initiatives sur l'immigration, il pourrait aujourd'hui faire des retraites son nouveau cheval de bataille.
Muriel Ballaman/ats/lgr