Dans les pays anglo-saxons, le janvier sobre - ou "dry january" - est pris très au sérieux puisque la pratique est même encouragée par les services publics sur les réseaux sociaux.
En Suisse, des personnalités comme Christian Luscher ou Guy Parmelin ont confessé ces dernières années avoir pratiqué cette abstinence volontaire.
"Je me sens un peu plus légère, moins fatiguée. Et je vois des améliorations aussi au niveau de la digestion, de l’estomac, de la qualité de ma peau", constate Caroline Corday samedi dans le 19h30.
Mode de consommation
Au-delà des bienfaits sur la santé physique, les spécialistes y voient une occasion intéressante de réfléchir à notre mode de consommation.
"Cette pause permet peut-être aussi de remettre en question certaines habitudes, et de recommencer différemment par après", explique à la RTS André Künz, médecin psychiatre au centre médical d'addictologie à Fribourg.
Alors, simple effet mode ou réel bénéfice? Une étude de l’université de Sussex a démontré que plus de 80% des gens qui respectent le janvier sobre maîtrise mieux leur consommation le reste de l’année, passant de 4 à 3 jours en moyenne par semaine.
Thomas Epitaux-Fallot