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Lors de l'Albisgüetli, l'UDC lance l'année électorale sur le thème de l'Europe

Le président de la Confédération Ueli Maurer s'est exprimé vendredi soir devant les membres de l'UDC à l'occasion de la fête de l'Albisgüetli. [Melanie Duchene]
Lors de l'Albisgüetli, l'UDC lance l'année électorale sur le thème de l'Europe / Le Journal horaire / 1 min. / le 19 janvier 2019
La traditionnelle grand-messe de l'UDC zurichoise s'est déroulée vendredi soir à l'Albisgüetli. La 31e édition de la manifestation phare du parti agrarien a réuni quelque 1300 personnes.

Pour survivre à ce siècle, la Suisse doit allier ses valeurs traditionnelles à une vision d'avenir tout en cultivant ses racines. Tels sont les mots que le conseiller fédéral Ueli Maurer a prononcés  lors de la fête de l'Albisgüetli de l'UDC zurichoise.

Ueli Maurer a laissé entendre aux 1160 membres du parti et invités qu'il avait été pris par surprise par le discours du tribun zurichois Christoph Blocher.

Vision à long terme

Comme lui, il voulait parler de l'Union européenne. Il a donc préféré aborder un autre sujet, voyant que leurs discours étaient similaires. Son discours a d'ailleurs semblé par moments un peu improvisé.

La démocratie directe, la neutralité, le fédéralisme, la stabilité et la fiabilité sont des valeurs traditionnelles importantes, a listé le conseiller fédéral UDC.

Il a invoqué le besoin d'une vue d'ensemble des tendances mondiales, en particulier du développement technologie dans le secteur de la communication et de l'informatique.

ats/br

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Menace de référendum

En début de soirée, Christoph Blocher s'est fendu d'un réquisitoire contre l'accord-cadre avec l'Union européenne, dont le projet a été mis en consultation par le Conseil fédéral.

Il a dépeint les conséquences possibles à long terme de cet "accord de soumission", évoquant la fin de la souveraineté de la Suisse, un affaiblissement de sa place économique, une baisse de ses salaires ou encore la fin de la paix sociale dans le pays.

L'ancien conseiller fédéral a aussi accusé le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis de vouloir faire avaler aux Suisses un véritable "diktat" de l'UE. Il a d'ores et déjà brandi la menace d'un référendum si l'accord est accepté tel quel par le Parlement.