Prenant le contre-pied de la direction du parti suisse, le
comité "Oui à la reconduction des accords bilatéraux" s'est formé
sous la houlette de l'entrepreneur et conseiller national
thurgovien Peter Spuhler.
Le Bernois Andreas Aebi, ainsi que les Schaffhousois Thomas Hurter
et Hannes Germann, tous trois candidats à la succession de Samuel
Schmid figurent dans ce comité, indique lundi le comité dans un
communiqué.
Plusieurs romands
Au total, 24 parlementaires en font partie, 18 conseillers
nationaux et 6 conseillers aux Etats, soit plus d'un tiers des 65
élus UDC aux Chambres fédérales. Côté romand, y figurent les
connseillers nationaux vaudois Guy Parmelin, Pierre-François
Veillon et Jean-Pierre Grin ainsi que le Bernois Jean-Pierre
Graber.
Si le peuple dit "non" le 8 février prochain, tous les accords
bilatéraux I seront dénoncés en vertu de la "clause guillotine", ce
qui aurait des conséquences catastrophiques, estime le
comité.
L'économie rencontrerait de gros problèmes si l'accès au marché
européen n'était plus assuré. La délocalisation de parties de la
production à l'étranger entraînerait la perte de places de travail
en Suisse et de nombreuses PME devraient renoncer à des commandes.
Selon l'entrepreneur et conseiller national thurgovien Peter
Spuhler, les accords bilatéraux renforcent la place économique
suisse sans abandon d'indépendance.
ats/boi
Volte-face de l'UDC
Le peuple suisse est appelé à voter pour la reconduction et l'extension de la libre circulation parce que le référendum des Jeunes UDC a abouti.
Ces derniers s'étaient lancé dans la récolte de signature contre l'avis de leur parti.
Après avoir changé son fusil d'épaule pour la deuxième fois, la direction de l'UDC suisse conseille dorénavant de glisser un "Non" dans l'urne le 8 février.
Le mot d'ordre définitif de l'UDC sera arrêté samedi lors d'une assemblée des délégués.