Les deux séismes les plus forts ont eu lieu le 17 janvier et le 1er février près de la frontière, dans la vallée autrichienne du Klosteral. Tous deux ont atteint une magnitude de 4,1 et ce sont les seuls à avoir provoqué de petits dégâts, notamment des fissures de façades, précise le Service sismologique suisse (SED).
Sur le territoire suisse, le plus fort séisme s’est produit le 23 août en Valais, près des Dents de Morcles, avec une magnitude de 3,2. Quelque 400 messages de personnes ayant ressenti ce tremblement de terre sont alors parvenus à la SED, notamment d'habitants de la vallée du Rhône dont le sous-sol meuble amplifie notoirement les secousses.
Activité dans la moyenne
D'autres séismes ont parfois été clairement ressentis par la population. Ce sont notamment les tremblements de terre qui ont eu lieu à Châtel-St-Denis (FR) les 15 et 16 mai (magnitude 3,1 et 2,9), près de Martigny (VS) le 3 novembre (magnitude 2,9) et près de Fribourg le 29 décembre (magnitude 2,9).
Dans l'ensemble, l'activité sismique a été dans la moyenne en 2018, souligne le SED. Elle a principalement été observée en Valais, dans les Grisons et le long du front alpin. Sur la durée, toutes les régions de Suisse subissent des séismes. Mais un séisme de magnitude 6 ou plus, avec de lourdes conséquences, ne se produit que tous les 50 à 150 ans sur le territoire helvétique.
ats/cab