"La disparition des glaciers est l'une des conséquences les plus visibles du changement climatique" selon Dominik Siegrist, coprésident de l'Association suisse pour la protection du climat. "Les changements sont globaux, rapides et irréversibles", a pour sa part ajouté Wilfried Haberli, glaciologue et membre du conseil scientifique du nouveau mouvement réuni à Berne pour présenter son initiative.
Pour l'Association suisse pour la protection du climat, qui compte quelque 2000 membres depuis sa fondation en 2018, cette initiative cherche à sensibiliser les milieux politiques, "jusqu'à présent pas à la hauteur des exigences posées". Elle demande que les objectifs de l'accord de Paris soient inscrits dans la Constitution, à savoir que l'on réduise les émissions humaines de gaz à effet de serre à zéro d'ici à 2050 au plus tard.
Collecte des signature dès ce printemps
Romaine Baud, militante pour le climat et membre de la commission d'initiative, a elle rappelé que les efforts individuels ne suffisent pas, que "la lutte doit être également institutionnelle". Engagée "pour la santé humaine", Myriam Roth, coprésidente de l'Association pour la protection du climat, a insisté sur l'urgence d'agir: "Il n'y a pas de planète B".
La collecte de signatures commencera lorsque 20'000 soutiens à l'initiative auront été trouvés, en principe dès la fin avril.
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