Les manifestations ont commencé samedi dès 14h en Suisse romande. A Lausanne, qui avait réuni 8000 personnes le 18 janvier, plus de 10'000 manifestants ont pris part au cortège parti de la gare et arrivé à la place de la Riponne. Le lauréat du prix Nobel de chimie Jacques Dubochet, les Verts Béatrice Métraux et Daniel Brélaz ont notamment fait le déplacement.
L'ancienne présidente de la Confédération Ruth Dreifuss s'est glissée parmi les 4000 manifestants de Genève. Quelques pétards ont éclaté lorsque le cortège a traversé le pont du Mont-Blanc. Les sifflets ont retenti lors du passage devant le siège d'UBS et de Credit Suisse. Un mur d'une des grandes banques a été tagué, a précisé le porte-parole de la police genevoise Jean-Philippe Brandt.
A Fribourg, la marche a réuni entre 1500 et 2000 personnes, parties depuis la place Georges-Python. A Delémont, quelque 500 marcheurs ont répondu à l'appel national qui émanait d'élèves de secondaire, des gymnases et de quelques universités. Ils étaient aussi 2000 à Neuchâtel et 1000 à Bienne, selon des sources au sein des manifestations.
Les manifestants demandent une "déclaration nationale d'un état d'urgence climatique" et que la Suisse n'émette plus de gaz à effet de serre d'ici 2030, et cela sans introduire de technologies de compensation.
Près de 10'000 personnes à Zurich
Selon la police, entre 8000 et 10'000 personnes ont défilé à Zurich. A Berne, environ 2000 personnes ont fait vibrer Waisenhausplatz. A Lucerne, les 2000 participants ont scandé "Nous sommes ici, nous faisons du bruit parce que vous nous volez notre avenir". Ils étaient aussi 2000 à Bâle, et un millier à Bellinzone. En tout, 14 villes se sont mobilisées.
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ats/ani