D'après l'organisation non gouvernementale, si les caisses font des efforts en ce sens, cela reste encore insuffisant. L'enquête démontre toutefois que les institutions de prévoyance se préoccupent de plus en plus des critères de durabilité.
En revanche, elles sont peu nombreuses à adopter concrètement des stratégies de placement. Sur les 20 caisses de pension interrogées, seules quatre ont par exemple publié un plan sur la gestion des risques climatiques.
Un deuxième pilier évalué à 910 milliards de francs
Autre élément pointé du doigt par le WWF: le manque de transparence de certaines institutions. Plusieurs ont refusé de participer à l'étude. Pourtant, l'impact de ce secteur sur le développement durable est conséquent.
Le deuxième pilier des Suisses, assuré par quelque 2000 caisses de pension, est estimé à 910 milliards de francs. Pour cette raison, les institutions s'intéressent de plus en plus aux énergies renouvelables. Penser à l'après-pétrole signifie également garantir la sécurité des placements sur le long terme.
Joëlle Cachin
Adapation web: ther