Davantage de jeunes pourraient s'engager pour leur commune, selon l'étude publiée mercredi par la Haute école grisonne. Plusieurs inconvénients associés au travail de milice les en détournent toutefois, comme le temps perdu, les structures dépassées, les obligations à long terme. Quelques mesures permettraient toutefois de changer la donne.
Les jeunes seraient motivés à pouvoir faire bouger les choses. Mais le temps à consacrer, des séances et des procédures jugées inefficaces et le manque de reconnaissance brident cet intérêt.
Plusieurs mesures proposées
Pour pallier le problème, la HTW a développé un outil internet à l'attention des administrations communales et les partis, a indiqué l'Association des communes suisse. Plusieurs mesures sont proposées comme un soutien aux jeunes lors d'élections, une amélioration des procédures et de l'organisation ou des indemnités plus élevées.
L'Association des communes suisses, qui a déclaré 2019 année du travail de milice, a récolté 19 propositions pour renforcer l'attrait de ce dernier. Les indemnités pourraient être défiscalisées. Le travail de milice pourrait être décompté dans le cadre de l'obligation de service.
Le recours au numérique serait étendu et permettrait par exemple de participer à des réunions sans être sur place. Les dix meilleures idées seront présentées et récompensées le 26 février à Zurich.
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