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L'UDC vise un 2e siège au Conseil fédéral

Le président de l'UDC annonce d'emblée les intentions du parti.
Le président de l'UDC annonce d'emblée les intentions du parti.
L'élection d'Ueli Maurer mercredi ramène l'UDC au gouvernement, mais avec un seul conseiller fédéral, le premier parti de suisse reste sous-représenté. Son président Toni Brunner espère y remédier le plus vite possible, au détriment du PS s'il le faut.

"Rien ne justifie que les socialistes aient deux sièges au
Conseil fédéral et l'UDC seulement un", a déclaré jeudi à l'ATS
Toni Brunner.

Si Moritz Leuenberger ou Micheline Calmy-Rey se retirent en
cours de législature, une candidature UDC serait pour son président
"plus qu'une option". Le conseiller national ne voit pas de raison
d'être clément avec le PS: ses représentants n'ont donné mercredi
aucune voix aux candidats officiels de l'UDC et ainsi montré que la
concordance ne les intéresse plus.

Socialistes "de marbre"

"Ces menaces me laissent de marbre",
réagit le président du PS Christian Levrat. Pour la succession de
Samuel Schmid, deux UDC ont été au coude à coude et le président
des démocrates du centre n'a pas à se plaindre du résultat de
l'élection, a commenté le conseiller national.



Pour le président du PS, "rien n'est acquis". Le moment venu de
remplacer un conseiller fédéral socialiste, le parti présentera
probablement un ticket pour offrir un vrai choix à l'Assemblée
fédérale, annonce-t-il. Si c'est un siège radical qui se libère, on
verra si le PDC l'attaque et qui le PS soutiendra.



ats/cab

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Le PRD asure n'avoir rien calculé

La prochaine vacance pourrait toutefois bien être radicale avec le départ de Pascal Couchepin.

Selon la cheffe du groupe libéral-radical aux Chambres Gabi Huber, ce facteur n'a toutefois joué aucun rôle dans l'attitude du groupe qui a largement soutenus les candidats officiels de l'UDC mercredi: "nous n'avons pas conclu de marchandage avec l'UDC".

"L'UDC devra bien réfléchir avant d'attaquer notre siège", avertit néanmoins la conseillère nationale uranaise.

Nous avons beaucoup de points communs, notamment en matière de politique économique et financière, rappelle-t-elle.

Interrogé sur une candidature UDC en cas de vacance radicale, Toni Brunner reste très évasif.

Notre priorité absolue est le rétablissement de la concordance numérique, dit-il.

Au plus tard en 2011, le parti veut avoir deux conseillers fédéraux.

Pour cela, il a besoin du soutien du PRD et du PDC et veut mener des discussions avec les deux partis.