Après la défense de ce programme d'armement 2008 , Samuel Schmid assistera mercredi à la
séance hebdomadaire du Conseil fédéral, indique lundi le
Département de la défense (DDPS) dans un communiqué. Le programme
du ministre de la Défense sera cependant allégé ces prochains
jours.
La convalescence du conseiller fédéral, qui a subi vendredi une
ablation de la vésicule biliaire (lire ci-contre), se déroule
«normalement», ajoute le DDPS.
L'horizon s'éclaircit
Après ses ennuis de santé, l'horizon politique semble
s'éclaircir pour l'ex-ministre UDC. Si la gauche et l'UDC avaient
torpillé son programme d'armement lors de la session d'automne des
Chambres, les démocrates du centre pourraient désormais se rallier
aux vues du Bernois.
Dans un rapport récemment envoyé à la commission de la politique
de sécurité du National, le DDPS explique comment il entend
résoudre les problèmes de l'armée. Or l'UDC en avait fait une
condition pour accepter le projet de Samuel Schmid.
Le conseiller national UDC Toni Bortoluzzi (ZH), membre de la
commission, juge positif le rapport du DDPS. Le document expose
comment les manquements devraient être comblés, a indiqué M.
Bortoluzzi. Début août, l'UDC avait critiqué entre autres la
formation, la direction et la logistique de l'armée.
ats/ps
Hospitalisé d'urgence mercredi dernier
Après avoir participé mercredi dernier à la séance hebdomadaire du Conseil fédéral puis mangé avec ses collègues, Samuel Schmid avait ressenti de violentes douleurs au ventre.
Emmené à l'hôpital par son épouse en début de soirée, le ministre âgé de 61 ans souffrait d'une inflammation aigue de la vésicule biliaire, qui était en train de se nécroser.
Il s'est fait enlever l'organe concerné vendredi par coelioscopie, soit sans ouverture de la paroi abdominale, mais sous anesthésie générale. L'opération s'est déroulée sans complication.
L'annonce du retour rapide aux affaires de Samuel Schmid éloigne le spectre d'une nouvelle suppléance au Conseil fédéral. En cas d'incapacité de travail du ministre de la défense, c'est Hans Rudolf Merz qui aurait dû défendre le programme d'armement 2008 devant la commission du National, huit jours seulement après sa propre reprise du travail.