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"La responsabilité des partis, c'est aussi de préparer la relève"

L'invité de La Matinale (vidéo) - Michele Barone, vice-président des Jeunes PLR
L'invité de La Matinale (vidéo) - Michele Barone, vice-président des Jeunes PLR / La Matinale / 9 min. / le 11 février 2019
Selon le vice-président des Jeunes libéraux-radicaux (JLR) suisses, Michele Barone, les partis doivent donner les moyens aux jeunes de se lancer en politique. Sa formation a mis sur pied un programme de formation professionnelle.

"Le but de ces formations est surtout de préparer les jeunes. Ce n'est pas simple, on reçoit souvent des claques en débat. Il faut savoir répondre, il faut être prêt. La responsabilité des partis, c'est aussi de préparer la relève", assure lundi le conseiller général de Peseux (NE) dans La Matinale de la RTS.

Michele Barone indique que les jeunesses peuvent parfois entrer en contradiction avec leur parti. "Cela arrive d'avoir un avis divergent avec le PLR, peut-être que c'est une question générationelle. Le but n'est pas forcément de passer pour une jeunesse rebelle et irresponsable, mais de tenter de faire passer nos idées", explique-t-il.

Comme il n'y a pas de groupe JLR au Parlement, les jeunes politiciens peuvent se permettre de lancer des idées plus spontanément. "Nous avons le droit d'oser lorsque nous sommes dans une jeunesse de parti", relève le Neuchâtelois.

"Les moins de 30 ans sont rares"

Agé de 28 ans, le vice-président des JLR fait figure d'exception à Peseux. "Dans ma commune, les moins de 30 ans sont rares. Entre 20 et 30 ans, vous avez parfois un nouvel objectif professionnel. C'est un moment dans lequel vous n'avez pas vraiment de stabilité politique." L'avocat stagiaire remettra d'ailleurs prochainement son mandat pour des raisons professionnelles.

Michele Barone est néanmoins convaincu que la politique reste attrayante pour les jeunes, même au niveau communal. "On croit qu'on ne parle que de tuyauterie, de canalisations et de ronds-points. Pourtant, il y a plein de questions intéressantes aussi pour les jeunes, que ce soit pour le développement des activités de loisirs, les questions de familles ou le développement de la mobilité."

Propos recueillis par Chrystel Domenjoz/gma

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