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CFF: Cisalpino, une épine vieille de 12 ans

Le nouveau Pendolino ETR 610.
Les CFF attendent depuis deux ans le ETR 610.
Les CFF admettent qu'il y a des problèmes dans l'entretien des Cisalpino et souhaitent rapatrier ces travaux en Suisse. Mais cela n'est pas une mince affaire. Lundi, une panne géante dans le tunnel du Lötschberg a bloqué 200 personnes.

Les CFF veulent trouver une solution à l'amiable, a annoncé
l'ancienne régie fédérale mardi dans un communiqué. Ils sont
persuadés que leur partenaire italien ne remplit pas suffisamment
ses obligations. Rapatrier les travaux d'entretiens en Suisse
pourrait être envisagé.

Les CFF ont déjà pris une série de mesures, comme de remplacer
régulièrement les Cisalpino par des trains conventionnels. De plus,
dès qu'un Cisalpino a plus de dix minutes de retard, il est doublé
par un autre train.

Douze ans de problèmes

Remplacer tous les Cisalpino par des trains suisses, comme l'exige le syndicat des transports SEV (lire ci-contre), n'est pas
une solution réaliste, estiment les CFF. L'entreprise ne dispose
tout simplement pas de suffisamment de trains.



Lundi matin, le Cisalpino Milan-Bâle est resté bloqué dans le
tunnel de base du Lötschberg, en raison d'une rupture de la liaison
radio avec le poste d'aiguillage. Deux cent passagers ont dû être
évacués et transbordés dans un train de remplacement.



Le train incliné Cisalpino pose problème depuis son entrée en
service il y a douze ans. Les CFF attendent depuis deux ans son
successeur, le ETR 610 du fabricant français Alstom. Testés
actuellement par les CFF, les premiers ETR devraient entrer en
service en juin 2009. Contrairement aux Cisalpino actuels, ces
trains auront deux centres d'entretien - Genève et Milan - qui
pourront effectuer tous les travaux.



ats/ant

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Les syndicats en ont marre

Il faut remplacer le Cisalpino par du matériel roulant suisse tant que le Cisalpino n'est pas fiable. Le Syndicat du personnel des transports (SEV) a posé cette exigence après la panne de lundi dans le tunnel du Lötschberg.

La panne de lundi matin a été la goutte qui a fait déborder le vase, a expliqué le SEV mardi dans un communiqué.

Tant les passagers que le personnel des transports ont perdu confiance dans les trains Cisalpino, fabriqués conjointement avec l'Italie. Le moment est venu d'agir, ajoute le SEV.

L'entretien des trains, effectué en Italie, doit répondre aux exigences suisses, exige encore le syndicat.

Si aucune amélioration n'intervient, le SEV demande que les CFF prennent la majorité des actions de la Cisalpino SA, partagées jusque-là avec les chemins de fer nationaux italiens.