«Un non à la libre circulation des personnes est un non à la
prospérité de la Suisse», a affirmé le conseiller national Johannes
Schneider-Ammann (PRD/BE) mardi devant la presse. Ce serait un auto
goal face à la crise économique.
Un franc sur 3 vient de l'UE
Et le président de l'industrie des machines de rappeler qu'un
franc sur trois gagné en Suisse est le fruit du commerce avec
l'Union européenne. Des relations prospères ne sont possibles que
grâce à d'excellents liens avec l'UE engendrés par les différents
accords bilatéraux, a jugé Johannes Schneider-Ammann.
Même si la question n'est pas directement posée ainsi aux
citoyens, le scrutin porte sur le maintien ou non des sept premiers
accords approuvés par le peuple à 67% en 2000, a renchéri la
libérale genevoise Martine Brunschwig Graf.
Le comité, qui comprend plus de 200 personnes dont des membres du
Parti bourgeois-démocratique (PBD), a tiré à boulets rouges contre
les UDC qui combattent la libre circulation. Pour ses
représentants, il est faux de croire que Bruxelles serait prêt à
renégocier la poursuite de l'accord et son extension en cas de
refus.
ats/cht
Les corbeaux de l'UDC
L'UDC a lancé le 31 décembre dernier sa campagne contre la libre circulation des personnes avec l'Union européenne (UE) soumise au vote le 8 février prochain.
Avec des affiches où trois corbeaux aux yeux féroces attaquent la Suisse, le parti entend mettre en garde contre une hausse du chômage, une baisse des salaires, une ruine des assurances sociales et une hausse de la criminalité qui menaceraient le pays.
L'UDC considère que la Roumanie et la Bulgarie représentent le "tiers-monde européen".
Le parti demande au Conseil fédéral de renégocier l'extension de l'accord à la Roumanie et à la Bulgarie.
L'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher figure dans le comité qui mène campagne contre la libre circulation.