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Les relations Suisse-Libye au point mort

Le soulagement de mise après la relaxe des 2 Suisses à Tripoli.
L'arrestation d'Hannibal Kadhafi à Genève a mis le feu aux poudres.
Aucune issue n'est en vue dans la crise entre la Suisse et la Libye dans l'affaire Kadhafi. Les positions des deux pays ne se sont "pas beaucoup rapprochées", après le retour de Tripoli d'une délégation diplomatique suisse.

La délégation du Département fédéral des affaires étrangères
(DFAE), qui s'est rendue mercredi dernier en Libye, est restée
quatre jours sur place. Les négociations sont difficiles, mais le
dialogue se poursuit, a déclaré lundi devant la presse Marcel
Stutz, chef de la division politique II Afrique/Moyen-Orient du
DFAE.

Deux entrepreneurs toujours bloqués

Interrogé sur l'éventualité de mesures de rétorsion, Marcel
Stutz a souligné que le DFAE prenait très au sérieux le fait que
Tripoli puisse mettre à demeure les entreprises suisses en Libye de
fermer leurs portes. C'est une violation de l'accord sur la
protection des investissements.



Il appartient toutefois en principe aux entreprises concernées
d'engager les démarches, et non à la Suisse. Deux hommes d'affaires
suisses ne peuvent toujours pas quitter la Libye.



La crise a éclaté après l'arrestation d'Hannibal Kadhafi et de son
épouse le 15 juillet dernier à Genève. La procédure pénale ouverte
à leur encontre a été classée en septembre dernier par la justice
genevoise suite au retrait des plaintes des deux domestiques qui
les accusaient de maltraitance, mais la Libye exige des excuses de
la part de la Suisse.



ap/sbo

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