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Les aveux de Bradley Birkenfeld font vaciller UBS

Le tribunal où Bradley Birkenfeld a fait ses aveux.
Le tribunal où Bradley Birkenfeld a fait ses aveux.
L'affaire de fraude fiscale impliquant l'UBS a éclaté en juin 2008 lorsqu'un ancien employé, un certain Bradley Birkenfeld, s'est mis à table pour collaborer avec la justice américaine. Un problème venu s'ajouter aux effets de la crise du «subprime».

Dénoncé par un client influent, Bradley Birkenfeld s'est
retrouvé à témoigner devant un cour fédérale de Floride, décrivant
comment à partir de 2001 et durant quatre années il avait aidé à
contourner le fisc américain. L'homme recourait à des montages via
notamment des entités-écrans établies au Liechtenstein.

Une ombre de plus

L'été 2008 à peine entamé, le ciel s'assombrissait donc un peu
plus pour l'UBS. La grande banque fut citée à comparaître devant le
Sénat, et le cas de 19'000 clients concernés par des soupçons de
fraude fiscale n'a fait qu'ajouter à son embourbement dans les
affaires de dévirés de crédits hypothécaires aux Etats-Unis.



Le témoignage de Bradley Birkenfeld a fait tomber Martin Liechti,
responsable de la clientèle américaine de l'UBS, qui a été arrêté
et emprisonné deux mois jusqu'en août 2008. C'est ensuite le numéro
trois de l'UBS, Raoul Weil, qui a été inculpé. Mais il a quitté les
Etats-Unis et il est considéré comme fugitif par la justice
américaine depuis le début de l'année.



Devant l'ampleur des accusations, l'UBS se trouvait sous la menace
d'un retrait de sa licence bancaire aux Etats-Unis. Une perspective
qui l'a obligé à chercher un accord avec les autorités , sans même attendre le verdict des
autorités administrative et judiciaire en Suisse.



ats/bri

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