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Musée des Beaux-Arts: projet lausannois relancé

Le Palais de Rumine reste une des options envisagées à Lausanne.
Le Palais de Rumine reste une des options envisagées à Lausanne.
Après le rejet du Musée des Beaux-Arts à Bellerive, la ville de Lausanne remet l'ouvrage sur le métier sans tarder. Elle a formé un groupe de travail «fédérateur» afin de proposer «avant l'été» au canton un nouveau projet.

Le groupe comprend notamment l'ancienne syndique Yvette Jaggi,
le patron de l'ECAL Pierre Keller, le député Jacques-André Haury
(Ecologie libérale) et opposant à Bellerive ainsi que Bernard
Fibicher, directeur de l'actuel musée de Rumine.



Il recensera et analysera tous les emplacements possibles pour un
musée et rendra rapport à l'exécutif lausannois. La ville
«validera» et soumettra ensuite au canton de Vaud le résultat de
ses réflexions.

Avancer rapidement

La directrice de la culture Silvia Zamora compte bien avancer
«rapidement» afin de montrer l'engagement fort de la ville. Elle
espère également que le projet retenu soit sous toit durant cette
législature.



Pour clarifier la situation et satisfaire les opposants, la ville
va par ailleurs retirer le préavis sur Bellerive. Elle examinera
aussi et «sans tabou» la proposition d'installer le nouveau musée à
Rumine, a souligné Silvia Zamora. Les Vaudois ont refusé par 52%
des voix le 30 novembre dernier le projet de réaliser au bord du
lac le nouveau Musée des Beaux-Arts.



ats/cab

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Signal aux collectionneurs

La ferveur lausannoise sera également «un signal donné aux collectionneurs», qui attendaient Bellerive, a ajouté Fabien Ruf, chef du service de la culture.

Selon Pierre Keller, les collections sont toujours prêtes à rester à Lausanne et «personne n'a claqué la porte».

Le directeur de l'ECAL défend d'ailleurs clairement la candidature de la capitale vaudoise, alors que d'autres villes (Yverdon, Ollon, Montreux) ont annoncé leur souhait d'accueillir l'institution. Il faudrait même aller plus vite, selon lui, et que tout soit «réglé» cette année encore.

«On s'ennuie tous là-dedans, il faut un endroit exceptionnel et un architecte exceptionnel», a déclaré Pierre Keller, en souhaitant une solution «un peu plus folle» que Bellerive.