En plus de limiter les primes selon le revenu, l'initiative souhaite aussi harmoniser le système des réductions entre les cantons.
Le Parti socialiste veut également fixer une répartition "équitable" du financement de ces réductions entre les cantons et la Confédération. Les cantons auraient tendance à se désengager toujours plus.
Actuellement, les primes sont injustes socialement car tout le monde paie la même prime, quel que soit son salaire.
Des primes "injustes"
"Il y a des personnes qui paient des primes équivalent à 14, 17, voire 20% de leur revenu", a déclaré Brigitte Crottaz, conseillère nationale vaudoise et médecin, mardi dans le 12h30 de la RTS.
La mesure de plafonnement de l'initiative coûterait environ 4 milliards à l'Etat. "Une somme payée aux deux tiers par la Confédération et à un tiers par les cantons", précise Brigitte Crottaz.
Le financement se fera essentiellement avec les impôts: "Actuellement, les primes sont injustes socialement car tout le monde paie la même prime, quel que soit son salaire."
>> Ecouter son interview dans le 12h30 : Brigitte Crottaz réagit au lancement de l'initiative du PS pour plafonner les primes maladie
Inspiré du modèle vaudois
Le modèle de plafonnement de l'initiative s'inspire du canton de Vaud. La mesure y a été introduite de façon progressive dès le 1er septembre 2018 avec un plafonnement à 12%.
Depuis le début de l'année, toutes les personnes dont la prime dépasse 10% du revenu - soit 70'000 Vaudois - peuvent bénéficier des subsides.
Le texte de l'initiative a été publié mardi dans la Feuille fédérale et les initiants ont jusqu'au 26 août pour récolter les 100'000 signatures nécessaires.
sims et l'ats