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Trois générations de Romandes, trois perceptions du tampon

Trois générations de femmes, trois perceptions du tampon
Trois générations de femmes, trois perceptions du tampon / L'actu en vidéo / 2 min. / le 26 février 2019
Alors que le Conseil fédéral est entré en matière jeudi sur une baisse de la TVA pour les protections hygiéniques, les jeunes femmes sont de plus en plus critiques face au tampon. Témoignages en vidéo de trois générations de Romandes.

En 2012, le mannequin Lauren Wasser contractait le syndrome du choc toxique alors qu'elle portait un tampon. Cette infection rare a pris une forme extrêmement grave chez la jeune Américaine, ce qui a obligé les médecins à lui amputer une première jambe, puis la seconde.

>> Lire aussi : Pourquoi la composition des tampons n'est-elle pas connue?

L'histoire a marqué les esprits. Notamment celui de Cerise, âgée de 20 ans. "Cela m'a fait très peur, je me suis dit que si c'est arrivé à cette femme, cela peut m'arriver à moi", confie la jeune Romande au 19h30. Depuis, Cerise a opté pour la coupe menstruelle, petit dispositif en forme d'entonnoir avec lequel elle se sent plus à l'aise.

La coupe, ou cup en anglais, doit être retirée et vidée manuellement, puis rincée avant d'être réinsérée. Un système qui ne convainc pas la mère de Cerise, Stéphanie. Quant à sa grand-mère, Nadine, elle ne connaissait même pas l'existence de la cup. "Quand mes premières règles sont arrivées, ma mère m'a donné un paquet de serviettes hygiéniques et m'a expliqué comment les utiliser", se souvient Nadine. "Il n'y avait rien d'autre... et puis un jour sont arrivés les tampons. C'était libérateur, magnifique!" Tampon ennemi intime ou libération? Les avis divergent, mais les choix sont multiples.

>> Revoir également l'entier du reportage du 19h30 :

Autrefois objets d'émancipation, les tampons effraient aujourd'hui des jeunes filles
Autrefois objets d'émancipation, les tampons effraient aujourd'hui des jeunes filles / 19h30 / 3 min. / le 26 février 2019

jr/tmun

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