Avec un total de 235 parmi les nombreux indicateurs pris en compte (lire encadré), les Etats-Unis se placent en tête de ce classement QS World University Ranking, établi par l'institut britannique de conseil aux hautes écoles Quacquarelli Symonds. Ils sont suivis par la Grande-Bretagne (136 indicateurs). La Suisse, elle, dépasse l'Australie et le Canada.
L'EPFZ en pointe dans les biosciences
L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) se situe dans les dix meilleurs établissements dans 22 domaines, soit neuf de plus que l'an dernier. Elle défend notamment sa position de tête, détenue depuis plusieurs années, dans le domaine des biosciences. La haute école s'améliore par ailleurs dans plusieurs autres domaines et se trouve désormais dans le "top ten" mondial dans treize branches. Ce sont ces progressions, en particulier, qui ont contribué à faire grimper le système suisse des hautes écoles au 3e rang mondial, explique QS.
L'Ecole hôtelière de Lausanne au firmament
Dans deux branches, les hautes écoles helvétiques sont même les meilleures du monde: l'Ecole Hôtelière de Lausanne est ainsi passée du 2e au 1er rang. Au total, quatre établissements suisses se trouvent parmi les dix meilleurs dans le domaine "Hospitality & Leisure Management", plus que tout autre pays.
L'EPFL entre dans le "top ten"
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l'Université de Zurich se sont également améliorées dans plusieurs domaines et se glissent dans les dix meilleures institutions au monde.
Dans le domaine "Computer Science & Information Systems", l'EPFL passe du 18e rang au 8e (l'EPFZ est 9e) et dans le domaine "Engineering - Electrical & Electronic", l'école lausannoise progresse du 16e au 9e rang.
ats/oang
Académiciens et employeurs pour l'évaluation
L'institut QS World University Ranking se base sur l'échelle dite de Quacqarelli Symonds (QS), qui tient compte de différents indicateurs.
Le classement comprend 48 branches d'étude et évalue plus de 1200 universités de 78 pays. Il se base notamment sur des milliers d'évaluations d'experts.
Des académiciens jugent ainsi la réputation académique des domaines des différentes hautes écoles. Des employeurs, de leur côté, évaluent les diplômés.
QS tient également compte de la prestation scientifique, à savoir notamment le nombre de publications ou le nombre d'études citées par d'autres études. Ces critères ont particulièrement contribué cette année au succès des hautes écoles suisses.