Devant la presse, l'ambassadeur américain à la Conférence du désarmement (CD) Robert Wood a durci le ton. "Si quelque chose devait arriver" au président autoproclamé Juan Guaido, adoubé désormais par plusieurs dizaines de pays, Nicolas Maduro "serait rendu responsable", a affirmé l'ambassadeur américain. Comme d'autres responsables, il a quitté la salle lorsque l'interlocuteur vénézuélien du régime de Nicolas Maduro s'est exprimé.
De nombreux pays ont fait de même au Conseil des droits de l'homme dont les Etats-Unis se sont retirés l'année dernière. Selon lui, ce mouvement de protestation envoie "un message" sans ambiguïté en faveur de Juan Guaido.
Disponibilité suisse
Auparavant le chef de la diplomatie vénézuélienne Jorge Arreaza avait proposé devant le Conseil des droits de l'homme un sommet entre Nicolas Maduro et Donald Trump. Il avait ensuite affirmé voir cette réunion possible en Suisse. "Toute aide sera bien accueillie. En particulier celle d'Etats neutres comme la Suisse", avait-il dit.
Lundi, le conseiller fédéral Ignazio Cassis avait répété la disponibilité suisse pour des bons offices entre Nicolas Maduro et le président autoproclamé Juan Guaido. Mais il ajoutait qu'aucune demande formelle n'avait encore été émise.
ats/lan