Le principal défi du projet détaillé par les CFF est celui des futurs travaux sur le réseau ferroviaire helvétique.
Pour la Suisse romande, le gros chantier se situera entre Genève et Lausanne, mais la liaison directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds a aussi été évoquée.
Concilier les chantiers et l'augmentation de l'offre
Les entreprises ferroviaires et les transports publics doivent bientôt se mettre au travail, explique Andreas Meyer, directeur des CFF, jeudi dans La Matinale de la RTS, et planifier les travaux s'annonce compliqué.
"Un des défis est d’augmenter l’offre pour nos clients et de pouvoir guider tous les chantiers tout en augmentant la maintenance de notre réseau, détaille encore Andreas Meyer. Nous sommes bien conscients que l’on doit trouver l’équilibre entre tous ces domaines. Je ne peux pas vous promettre qu’il n’y aura pas de ruptures mais on va essayer de les éviter et de garder l’horaire le plus stable possible."
Dix à quinze ans de travaux
Ces travaux pourraient durer dix à quinze ans, estime de son côté Thomas Küchler, président de la commission infrastructure de l'Union des transports publics. Selon lui, les entreprises doivent aussi se poser la question des nouvelles technologies pour essayer d'augmenter la capacité sur les infrastructures existantes.
"On a cette hypothèse de travail qui dit que nous pourrions augmenter la capacité de 30%. Si on y arrive, c'est un grand pas, sans avoir besoin d'investir dans les infrastructures", explique aussi Thomas Küchler.
Pour l'instant, il demeure difficile de prédire l'impact de ces modifications sur les prix. Andreas Meyer mise sur une augmentation de 3 à 5%. Le dossier sera examiné dès la semaine prochaine par les Chambres fédérales.
Camille Degott/boi