"L'UDC est le seul parti qui s'engage sans concession pour les travailleurs, les artisans et les paysans", a lancé vendredi Adrian Amstutz, chef de la campagne électorale, depuis Aarwangen (BE).
Tapant allègrement sur la gauche, les pontes de l'UDC lui ont attribué presque tous les maux de la classe moyenne. "La gauche réclame la semaine des 35 heures, un congé parental de 24 semaines, des frontières ouvertes pour tous les migrants économiques (...) et elle veut ponctionner la classe moyenne afin de financer ces folies", accuse le président du parti Albert Rösti.
"Alliée de la classe moyenne"
A l'inverse, l'UDC se présente comme l'allié indéfectible de la classe moyenne, dont elle écoute les soucis et les inquiétudes depuis le début de 2018 à l'occasion de son "tour des cantons".
C'est également le seul parti, selon ses dires, à combattre tout rattachement de la Suisse à l'UE selon l'accord institutionnel négocié par le Conseil fédéral. De nombreux autres partis, y compris la gauche, ont toutefois émis des doutes par rapport au texte, notamment en ce qui concerne les mesures d'accompagnement.
Rapport à l'UE et immigration
Le slogan électoral de l'UDC, "Liberté et sécurité - je le veux, je le vote", veut montrer son engagement pour l'indépendance de la Suisse par rapport à l'UE, mais également son autodétermination en matière d'immigration. Pour le parti, "les réfugiés économiques chargent massivement nos institutions sociales et notre système scolaire".
Afin de se maintenir en pole position, l'UDC souhaite conserver ses 67 sièges au Conseil national et augmenter d'au moins un siège, à sept, sa représentation dans la Chambre des cantons. Elle se présente à cet effet avec ses propres listes dans tous les cantons et cherche des alliances de listes dans le camp de droite.
>> Lire aussi : Verts et Vert'libéraux ont le vent en poupe selon le baromètre SSR
ats/kkub