Le Français confie être attaché à son chalet de Gstaad, où il
est domicilié depuis 2007, et ne pas avoir l'intention de quitter
la Suisse, même si le montant du forfait fiscal devait doubler. "Je
ne vendrai pas mon chalet. En dehors de toute considération
d'argent, je m'y sens bien", déclare Johnny dans Le Matin .
Le chanteur précise qu'il est en Suisse dans "son chez-lui", quand
il ne travaille pas et rappelle que son statut de résident à Gstaad
ne lui permet pas d'y gagner sa vie.
"Avant je versais plus de 70%"
La star française estime n'avoir rien volé à personne en se
soumettant à un régime fiscal existant en Suisse. "Je suis d'accord
de payer des impôts, mais il y a une limite. Avant, je versais plus
de 70%. Avec ce que j'ai payé dans ma vie, j'aurais pu faire vivre
plusieurs familles pendant des générations", observe Johnny.
Le chanteur paye environ 900'000 francs suisses d'impôts par an,
"indépendamment de mes activités, les artistes ont des revenus
aléatoires". S'il devait choisir entre la Suisse et les Etats-Unis,
Johnny choisirait l'Oberland bernois: "Va pour Gstaad, à condition
que je ne fasse plus rien. Là-bas au moins, on me fout la
paix!".
Le principe de l'imposition forfaitaire, accordé à Johnny Hallyday
comme à quelque 4000 autres riches étrangers sans activité
lucrative en Suisse, continue de susciter la polémique après la
décision des Zurichois d'abolir cette pratique.
ats/ap/sbo