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104 personnes sont mortes en montagne l'an passé

Les sportifs ne sont pas toujours conscients des risques en montagne.
Les sportifs ne sont pas toujours conscients des risques en montagne.
L'an dernier, 104 personnes ont perdu la vie lors d'accidents dans les montagnes suisses. Cela représente une baisse de 15% par rapport à 2007, a annoncé mercredi le Club Alpin Suisse (CAS). La plupart des sports de montagne sont concernés par cette diminution.

Les chiffres de personnes décédées accidentellement sont plus
élevés que l'an dernier seulement pour l'escalade sur rochers (6
personnes) et pour les courses en raquettes à neige (5
personnes).



Les chutes restent la cause la plus fréquente de cas mortels (72
personnes). Par ailleurs, 15 alpinistes sont décédés lors
d'avalanches.

2277 cas de sauvetage

Au total, 2277 personnes se sont trouvés en situation d'urgence
au cours de laquelle elles ont fait appel au sauvetage en
montagne.



Par rapport à l'année écoulée, ce chiffre équivaut à une
augmentation de 5%. Cette évolution est attribuée en premier lieu
aux cas d'urgence autour des sports d'hiver: randonnées à ski
(+43%), hors pistes (+24%) ou encore courses en raquettes à neige
(+21%). Le mountain bike est également de plus en plus concerné
avec une hausse de 27% par rapport à 2008, avec un total de 81
personnes concernées.

Météo difficile

En comparaison avec l'année précédente, le nombre d'accidents en
2008 est en grande partie influencé par de difficiles conditions
météorologies, note le Club Alpin Suisse. Apparemment beaucoup de
visiteurs en montagne ont à nouveau été surpris par la météo.



Le fait que cette augmentation des cas n'ait pas mené à une hausse
du nombre de décès s'explique par deux facteurs, selon le CAS:
d'une part, les sauveteurs sont parvenus à extirper des personnes
de situations d'urgence difficiles avant que cela ne mène à de
graves accidents. D'autre part, les efforts de prévention ont
contribué à ce que les alpinistes soient bien informés et équipé
lorsqu'ils sont en route.

Les portables, nouveau facteur

La généralisation des téléphones portables joue sans doute aussi
un rôle dans la diminution du nombre de morts, selon Ueli Mosimann,
spécialiste en sécurité des sports de montagne au CAS. Et ces
dernières années, la réception s'est constamment améliorée dans les
Alpes pour atteindre 80%, ajoute-t-il. Cela permet de venir en aide
plus rapidement à des montagnards en difficulté.



Le spécialiste conseille toutefois aux sportifs de ne pas accorder
une confiance exagérée au téléphone portable, car il existe
toujours des zones sans réception dans les Alpes.



ats/boi

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Rapport complet en mai

Le CAS établi la statistique de cas d'urgence en montagne sur la base de données issues d'organisations de sauvetage en montagne et d'autres institutions.

Le rapport complet avec des exemples de cas paraîtra au mois de mai dans la revue du CAS, Les Alpes.