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Merz loue l'innovation au Salon de l'Auto

Lors de l'ouverture du salon, le président de la Confédération s'est montré optimiste.
Lors de l'ouverture du salon, le président de la Confédération s'est montré optimiste.
Grâce à sa puissance innovatrice, le secteur automobile est bien armé pour triompher des difficultés, a déclaré Hans-Rudolf Merz jeudi lors de l'ouverture du 79e Salon de l'Auto de Genève.

Le président de la Confédération s'est montré sceptique sur une
intervention étatique. La mobilité est un besoin fondamental de
l'être humain. Grâce à l'industrie automobile, ce rêve ancestral
est une réalité, a relevé Hans-Rudolf Merz jeudi lors de son
discours. Mus par un souci permanent de se renouveler, les
constructeurs ont sans cesse perfectionné leur oeuvre, passant de
l'automobile à la voiture verte.

Situation moins morose en Suisse

Or, l'industrie automobile du monde entier traverse une passe
difficile. En Suisse, la situation est heureusement moins morose,
en particulier pour les importateurs, a relevé le président. Les
300 sous-traitants oeuvrant dans le secteur sont néanmoins aussi
touchés par les pertes subies par ces sociétés. Face aux
incertitudes quant à l'avenir du secteur, beaucoup en appellent à
l'intervention de l'Etat.



"Pour ma part j'estime qu'il vaut mieux ne rien précipiter",
a-t-il poursuivi. Car les avantages apportés par les mesures
conjoncturelles sont souvent plus limités qu'on ne le souhaiterait.
Il ne faut pas non plus perdre de vue les risques de dérapage sur
le plan commercial, structurel et budgétaire. Hans-Rudolf Merz a
néanmoins encouragé la branche. "Aucune industrie n'a su aussi bien
que vous réinventer la roue. Le Salon de l'Auto est la vitrine
mondiale de votre force d'innovation", a-t-il déclaré.



"Vous disposez déjà des armes nécessaires pour faire face aux
situations périlleuses. Il y a en effet dans votre moteur la force
de l'innovation et dans votre réservoir notre quête de mobilité".
Combinée à la recherche du confort et au souci de l'environnement,
cette quête constitue depuis longtemps une source de créativité.
Elle a commencé il y a six mille ans avec l'invention de la roue, a
noté le conseiller fédéral.

La mobilité, un gage de liberté

"Longtemps plus tard il y a eu la diligence, puis la vieille R4
avec laquelle j'ai traversé le rideau de fer, pour finir avec les
voitures vertes présentées à ce salon. Et si le chemin devait
parfois se couvrir de neige et de glace, je suis sûr que vous ne
serez que plus motivés à faire preuve d'innovation et de
créativité", a conclu le président de la Confédération, avant
d'entamer la traditionnelle visite du salon. Lors de son passage
entre les stands, Hans-Rudolf Merz a relevé combien la mobilité
permet de garder sa liberté.



Le salon de l'automobile 2009 accueille 850 marques et 250
exposants sur une surface de près de 78'000 m2. Il présente 130
premières mondiales ou européennes. Ses portes se fermeront le 15
mars.



ats/dk/mej

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Plusieurs voitures ont plu à Merz

Lors de sa visite officielle, le président de la Confédération n'a pas voulu s'exprimer sur un modèle préféré. "Plusieurs m'ont plu", a-t-il déclaré.

Hans-Rudolf Merz s'est surtout attardé auprès des véhicules propres. Il a trouvé excellente l'idée des véhicules à gaz équipés d'un réservoir à essence et a félicité les constructeurs de voitures électriques.

Au passage, le ministre a fait un détour par un stand japonais, où un robot lui a souhaité la bienvenue d'un "Good Morning, Mr.President". Tout sourire, Hans-Rudolf Merz lui a serré la main, avant de lui tapoter amicalement l'épaule et la tête.

Toujours selon la tradition, le président de la Confédération a rencontré Miss Suisse, Withney Toyloy. Il l'a interrogée sur ses études et ses capacités en allemand. "Je me débrouille bien", a répondu l'Yverdonnoise. "J'ai plus appris en cinq mois de Miss Suisse qu'en huit ans à l'école", a-t-elle confié.

En revanche, croisée sur la route, l'ex-miss Suisse romande Emilie Boiron n'a pas réussi à capter l'attention du président. "Il a refusé mon invitation à venir à mon stand", a-t-elle regretté.