La Confédération ne possédera plus que le domaine travaillant pour le DDPS.
Le Conseil fédéral a communiqué lundi la stratégie pour l'avenir de l'entreprise. Selon lui, la procédure choisie prend en compte les intérêts de l’armée et de RUAG, et permettra de conserver et développer une activité et des emplois en Suisse. La Confédération quant à elle réduira ses risques financiers.
Le domaine militaire et suisse n'est plus dominant chez RUAG. En dix ans, le chiffre d'affaires de l'entreprise a doublé d'un à deux milliards de francs. Depuis 2012, plus de moitié de celui-ci concerne le secteur civil. Depuis 2017, plus de 50% des employés sont situés à l'étranger.
Scindée en deux groupes
Dès janvier 2020, RUAG Holding deviendra une société de participation scindée en deux groupes dirigés séparément. MRO CH (environ 2500 collaborateurs, sites de production en Suisse) travaillera pour l’armée. RUAG International (environ 6500 collaborateurs, dont deux tiers à l’étranger) sera composé des autres secteurs d’activité.
La valeur de l'entreprise est estimée entre 500 et 700 millions de francs. La privatisation, qui pourrait intervenir dans les années qui suivent 2021, devrait se faire via une entrée en bourse. Rien n'a encore été décidé définitivement. Si cette stratégie ne marche pas, une vente complète de tous les domaines de RUAG international pourrait être envisagée.
ats/pym