L'association qui vient en aide aux victimes de la route veut
durcir la loi actuelle au travers de six mesures phares. Le texte
n'est cependant pas encore définitif, car RoadCross entend obtenir
l'appui d'un maximum de partis politiques pour se donner toutes les
chances de récolter les 100'000 signatures nécessaires, précise le quotidien orange .
Les personnes commettant des excès de vitesse massifs et délibérés
sont visées en priorité. Des pointes à 80km/h dans une zone à 30
km/h, à 100 km/h au lieu de 50 km/h, à 160 sur un tronçon limité à
80 km/h ou à 200 km/h sur l'autoroute entreraient dans cette
catégorie.
De la prison ferme
RoadCross demande des peines de prison plus élevées pour les
chauffards, assorties de seuils minimaux (2 à 8 ans pour un
homicide ou 1 à 5 ans pour des blessures graves par exemple). Le
sursis ne serait en outre pas possible en cas de décès ou de
lésions corporelles graves.
Troisième proposition: la confiscation des véhicules. Les
conducteurs condamnés verraient aussi une boîte noire installée sur
leur automobile, dont la puissance serait limitée.
Enfin, un retrait de permis de 5 ans minimum est préconisé lors de
la première violation massive des limites de vitesse. Le «bleu» ne
pourrait être récupéré qu'après une expertise psychologique. Le
retrait serait définitif en cas de récidive.
Caryl Bussy/ats
Deux cas exemplaires ce week-end
Au moins deux excès de vitesse de grande ampleur ont été enregistrés ce week-end en Suisse.
Un automobiliste de 38 ans a été pincé à 169 km/h au lieu des 80 km/h autorisés sur une route de Bâle-Campagne.
A Zoug, un véhicule a été flashé à 112 km/h au lieu de 50 à l'intérieur de la localité.
Le conducteur de ce dernier n'a jusqu'à présent pas été interpellé, a précisé la police cantonale.
L'automobiliste de Bâle-Campagne devra lui vivre sans permis ni voiture durant un certain temps.
L'un et l'autre lui ont été confisqués, cela d'autant plus qu'il est suspecté d'avoir consommé de la drogue, indique la police bâloise dans un communiqué.