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Le syndicat Impressum dénonce des attaques contre la liberté de la presse

Un journaliste du Tages Anzeiger est sous le coup de plainte pour  atteinte à l'honneur. [Keystone - Alessandro Della Bella]
Le syndicat Impressum dénonce des attaques contre la liberté de la presse / La Matinale / 1 min. / le 27 mars 2019
Le syndicat de la presse Impressum dénonce les actions en justice des conseillers d'Etat Pascal Broulis et Pierre Maudet contre un journaliste de Tamedia. Il estime qu'il s'agit d'atteintes à la liberté de la presse.

Vendredi dernier, le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis a déposé une action au civil contre un journaliste du Tages-Anzeiger pour atteinte à l'honneur.

Le chef du Département des finances lui reproche une accumulation "intolérable" d'articles à charge, qu'il s'agisse de sa situation fiscale ou de ses voyages en Russie, dossiers sur lesquels il a été blanchi, respectivement par le Conseil d'Etat et par la justice. Une audience de conciliation est agendée début avril.

>> Lire : Pascal Broulis attaque un journaliste du Tages-Anzeiger en justice

Méthode "disproportionnée"

Dans un communiqué diffusé mardi, Impressum juge que l'action au civil de Pascal Broulis "est une manière déguisée de vouloir censurer le journaliste et plus largement faire peur aux médias".

L'association considère que la méthode est "disproportionnée" et qu'il y avait d'autres moyens avant de faire appel à la justice civile.

Pierre Maudet aussi

A noter que le conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet a lui aussi décidé de porter plainte contre Tamedia, pour atteinte à la personnalité. Il estime que son journaliste laisse entendre, dans un article, que Pierre Maudet a fait pression sur la RTS. Il exige donc un droit de réponse. Une audience est prévue le 2 avril à Genève.

Interrogée par Keystone-ATS, Dominique Diserens, secrétaire générale d'Impressum, a dénoncé également "avec force les pressions" du conseiller d'Etat Pierre Maudet vis-à-vis du même journaliste, correspondant du journal zurichois pour la Suisse romande. C'est "s'attaquer de nouveau aux méthodes de travail du journaliste".

ats/ani

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