"Nous nous attendions à de bons résultats, mais quand même pas à des scores aussi élevés", réagit Ana Fontes Martins, coprésidente des Jeunes Vert'libéraux suisses, dans le 19h30. "Nous sommes un parti progressiste, qui parle à une frange importante de la population", explique-t-elle.
Les Vert’libéraux n’ont jamais pu placer un de leur candidat dans un exécutif cantonal romand. Au niveau législatif, ce n'est pas beaucoup mieux, à l’exception des cantons de Vaud et de Neuchâtel qui se démarquent avec respectivement huit et quatre députés. Fribourg n’en enregistre pour sa part qu’un seul.
L’écologie, un thème à la mode
Sous la Coupole fédérale, la conseillère nationale Isabelle Chevalley est la seule représentante vert’libérale pour la Suisse romande. "Le parti a été fondé en 2005 à Zurich", signale la Vaudoise. "En Suisse romande, nous devons rattraper notre retard." La première section dans un canton francophone a été fondée à Fribourg en 2009, suivie par Vaud un an plus tard.
Aujourd’hui, un frémissement vert traverse d’autres partis. C’est le cas du PLR notamment, déjà proche des idées des Vert’libéraux sur les thèmes économiques. Mais pas de quoi représenter une concurrence, estime Ana Fontes Martins. "Il y a une différence entre parler écologie et agir", analyse-t-elle. "Pour l’instant, si nous observons les votes PLR, nous ne pouvons pas qualifier ce parti d’écologiste."
Alexandre Willemin/gma