Ce sondage est le premier à interroger directement la population sur le projet publié par le Conseil fédéral en décembre dernier.
Réalisé à la demande de la faîtière suisse de l'industrie pharmaceutique Interpharma, il montre que 17% des Helvètes interrogés diraient "oui" et 43% "plutôt oui" à l'accord s'ils devaient voter aujourd'hui. Environ 15% glisseraient un "non" dans les urnes, 20% sont "plutôt" contre et 5% n'ont pas souhaité se prononcer.
Le soutien se révèle majoritaire dans tous les partis politiques à l'exception de l'UDC et dans les deux principales régions linguistiques (58% pour la Suisse alémanique et 69% pour la Suisse romande).
Un accord nécessaire à l'économie suisse
Environ 7 personnes interrogées sur 10 estiment ainsi que l'accord institutionnel apportera la sécurité juridique nécessaire à l'économie suisse pour planifier ses activités. Ils sont près des deux tiers à avoir conscience de l'érosion des accords actuels d'accès au marché.
De manière générale, les accords bilatéraux sont également perçus plus favorablement que l'an dernier. La population établit un lien clair entre des relations stables avec l'UE et la prospérité de la Suisse.
"La majorité des personnes interrogées préféreraient ne rien changer au système actuel d'accords bilatéraux", souligne Urs Bieri, co-directeur de l'institut gfs.bern, dans la NZZ am Sonntag. Ce dernier se dit "surpris" par ce résultat.
oang