Contrairement à d'autres pays, la Suisse tente d'éviter d'envoyer ses déchets plastiques en Asie du Sud-Est. "On parle ici, explique Jasmine Voide, d'un recyclage de 10%, y compris le PET. En Suisse, on a un million de tonnes de plastique, et sur ce million de tonnes on recycle 35'000 tonnes de PET en Suisse même. Pour le reste, il y a une usine en Thurgovie, et tout ce qui est flaconnage peut être traité en Europe."
Pour se débarrasser proprement du plastique, "ce qui est le plus pratique, c'est l'incinération" précise Jasmine Voide. "Ca coûte cher, mais l'impact sur l'environnement est très faible grâce à nos équipements. C'est vraiment une manière optimale de traiter les déchets."
Plutôt brûler que recycler
Quant au recyclage, son avantage par rapport à l'incinération n'est pas très important, selon les études. "Si on recyclait tous les déchets plastiques en Suisse, il suffirait de rouler trente kilomètres en voiture pour compenser l'effet bénéfique du recyclage", précise la responsable romande de Swiss Recycling.
"Chez nous, le vrai problème, c'est le gaspillage alimentaire", conclut Jasmine Voide."En Suisse, on a un million de tonnes de plastique qu'on sait gérer, mais on gaspille 2,5 millions de tonnes d'aliments."
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