Le Parlement avait approuvé en 2017 la prolongation de la durée d’utilisation de la flotte des F/A-18, la faisant passer de 5000 à 6000 heures par appareil. "Il est notamment prévu d’assainir la structure de ces avions vieux d’une vingtaine d’années", note mardi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) dans un communiqué.
Dans cette perspective, la société RUAG a révisé un premier appareil en quatre mois durant l'été 2018. Mais les travaux dureront plus longtemps que prévu pour les cinq appareils suivants. "Ce retard est dû à des problèmes qui n’avaient pas encore été rencontrés et remonteraient à l’époque de leur construction, à la fin des années 1990", explique le DDPS, qui précise que ces problèmes n’ont été pour l’instant que partiellement résolus.
Travaux de maintenance limités
Certaines pièces de rechange, notamment, ne sont pas adaptées à la structure des avions. Ce retard, d'une durée indéterminée, a aussi des conséquences sur le reste de la flotte puisqu'il bloque les capacités de RUAG dévolues aux travaux de maintenance.
Les Forces aériennes disposent en conséquence de moins d’appareils pour assurer le service de vol. Ils sont actuellement dix sur les trente de la flotte de F/A-18, alors qu'il en faudrait idéalement douze. Les F/A-18 prêts à voler suffisent cependant pour assurer, en tout temps, le service de police aérienne et les opérations de protection des conférences.
ats/oang