Les exploitants paient environ 50% des surcoûts. L'autre moitié est prise en charge par des paiements directs supplémentaires et par des contributions à la protection des troupeaux.
L'étude a été réalisée par le bureau d'expert en économie alpine "Büro Alpe". Elle compare la situation économique de treize alpages des cantons d'Uri et du Valais avant et après l'adaptation de l'estivage à la présence des grands prédateurs, indique l'Etat du Valais vendredi.
Pose de clôtures
Selon une estimation pour l'ensemble des alpages où des moutons passent l'été, le surcoût lié aux grands prédateurs se monte à 1,6 million de francs en Valais et à quelque 560'000 francs à Uri. Si l'on extrapole les résultats à la Suisse, "le surcoût annuel s'élève à environ 7,6 millions de francs", note l'Etat du Valais.
Les chiffres de l'étude recouvrent tous les coûts liés à la protection des troupeaux et à l'adaptation de l'exploitation des lieux, comme la pose de clôtures et la main-d'oeuvre nécessaire. Ils permettent de mieux conseiller l'exploitant sur le plan financier.
Côté valaisan, l'étude a coûté 25'000 francs environ, dont la moitié a été financée par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
ats/gma