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Santé: une initiative pour la médecine de famille

Le 24 mars, ils étaient près de 2000 dans les rues de Lausanne.
Les médecins de famille entendent donner un poids politique à leur combat.
La Société suisse de médecine générale discutera cette semaine, lors d'un séminaire au Bürgenstock (LU), du lancement d'une initiative populaire: "Oui à la médecine de famille", selon une information du bureau bernois de la TSR.

Le projet de texte vise notamment à ancrer la médecine de
famille de qualité dans la Constitution et à lancer le débat sur la
place publique.



L'initiative populaire "Oui à la médecine de famille" entend
promouvoir un accès à des soins de bases de qualité pour l'ensemble
de la population, notamment dans les régions périphériques, et
encourager la formation de la relève des médecins de famille,
indique François Héritier, président de la Société suisse de
médecine générale.



Le texte traite également de la question des outils de travail,
des rétributions et des possibilités de mesures d'économies.

Crise de confiance

Ce projet d'initiative est dans l'air depuis environ 2 ans,
précise François Héritier. Il ne constitue pas une réponse directe
à la crise des laboratoires. Mais les médecins de 1er recours
entendent faire face à ce qu'ils considèrent comme une crise de
confiance avec les autorités fédérales, à commencer par les
services de Pascal Couchepin.



Le lancement de l'initiative est prévu après l'été. Une fois le
texte déposé à Berne, les initiants disposeront de 18 mois pour
récolter les 100'0000 signatures nécessaires.



jeh

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Un suivi pour la grève du 1er avril

Le 1er avril dernier, près de 15'000 médecins de famille étaient descendus dans la rue pour dénoncer la révision des tarifs des analyses en laboratoire.

Ce premier mouvement au niveau national avait été précédé le 24 mars par un débrayage des généralistes dans les cantons de Vaud et de Genève.

La nouvelle grille des tarifs des analyses, imposée par les services de Pascal Couchepin au nom du contrôle des coûts de la santé, est perçue par la profession comme un nouveau coup bas du Département fédéral de l'intérieur à l'encontre de la médecine de proximité.

Côté romand, les généralistes continuent le combat, notamment par le biais d'une "grève des crayons", qui implique que les médecins ne mettent plus à jour la statistique des décès, les révisions AI et les rapports LAA.