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Affaire Kadhafi: délégation suisse bientôt sur place

Selon le Blick, M.Calmy-Rey pourrait partir avant M.Leuenberger.
Micheline Calmy-Rey veut envoyer une délégastion suisse à Tripoli.
La Suisse n'a toujours pas réussi à reprendre contact avec ses deux ressortissants détenus en Libye. La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey va envoyer une délégation sur place avec la mission d'obtenir la libération des deux hommes d'affaires.

Sans ces libérations, l'accord signé par Hans-Rudolf Merz pour
la normalisation des relations bilatérales ne peut pas être mis en
oeuvre, a déclaré la cheffe du Département fédéral des affaires
étrangères (DFAE), en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New
York.



Cette annonce a lieu alors que depuis une semaine Tripoli a placé
les deux Suisses en détention, justifiant cette mesure, jugée
"inacceptable" par Berne, par des craintes d'une intervention
militaire suisse pour libérer les deux ressortissants helvétiques,
jusqu'alors assignés à résidence dans l'ambassade suisse de
Tripoli.



Pour la Suisse, la justification donnée par le chef de l'Etat
libyen n'est qu'un prétexte, selon la conseillère fédérale.



Micheline Calmy-Rey ne sait ni où les deux Suisses se trouvent, ni
dans quel état ils sont. "Je suis très préoccupée", a-t-elle dit
dans une interview à la TSR. Elle n'a pas voulu spéculer sur ce que
la Suisse pourrait prévoir si la Libye ne libère pas les otages.
"Il est temps de se taire et de donner place à la diplomatie",
a-t-elle également noté. Selon elle, le bien-être des deux Suisses
est en jeu.



agences/lan

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Rencontre avec un ministre iranien

Dans le cadre du débat général de l'ONU, la cheffe de la diplomatie suisse avait au programme des rencontres bilatérales sur d'autres thèmes.

Elle a notamment discuté avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki. Ils ont évoqué les installations d'enrichissement d'uranium souterraines en Iran, encore inconnues jusqu'à présent.

Micheline Calmy-Rey a regretté que le partenaire de dialogue iranien n'ait pas mis auparavant cette question sur la table. Elle a aussi confirmé que la proposition de stopper l'enrichissement d'uranium par Téhéran en échange du gel des sanctions avait été lancée en grande partie sur la base d'idées suggérées par la Suisse.

Sur Atalante, la conseillère fédérale a exclu tout engagement de l'armée suisse contre les pirates somaliens après le refus par les Chambres fédérales. Elle a maintenant la tâche d'informer ses collègues de l'UE de la décision négative par le Parlement, a-t-elle dit.