"Les cas révélés ne présentent pas de danger immédiat et
n'affectent par l'utilisation normale des locaux", a rassuré jeudi
Jean-Jacques Rey-Bellet, chef du département des transports, de
l'équipement et de l'environnement.
Le risque est en revanche prouvé lorsque des travaux, par
exemple de rénovation, sont nécessaires. Dans un tel cas,
l'expertise sert alors d'outil pour les différents corps de métier
qui sauront dans quels matériaux l'amiante a été détectée et où ils
se situent dans le bâtiment. Ces derniers seront ainsi manipulés
avec précaution et évacués vers une décharge adaptée.
Ecoles en première ligne
Quinze interventions sont d'ores et déjà planifiées cet été dans
des bâtiments scolaires. La campagne d'expertise se poursuivra en
2009 avec l'évaluation de la dernière cinquantaine de bâtiments
suspectés de contenir de l'amiante.
Le coût total de ces expertises s'élève à 250'000 francs environ.
En ce qui concerne le désamiantage, le canton prévoit un million de
francs pour 2009 et la même somme pour 2010 (lire ci-contre).
ats/jeh
Incitations cantonales
En offrant une subvention allant jusqu'à 30%, le canton veut aussi inciter les communes à expertiser les bâtiments publics en leur possession.
Quant aux propriétaires privés, notamment d'infrastructures importantes comme des immeubles ou des surfaces commerciales, ils peuvent s'informer des risques et des démarches possibles via une brochure.
Le canton complète sa campagne par la sensibilisation des corps de métiers concernés.
Des cours de formation continue ainsi que des cours pour apprentis sont à l'étude.
La campagne d'expertise du Valais concerne des bâtiments construits ou transformés entre 1950 et 1990.
Les immeubles appartenant au canton et figurant sur la liste SUVA des bâtiments traités par flocage à l'amiante ont déjà été assainis.