Lors de la dernière comparaison des prix, en mai 2018, les médicaments protégés par un brevet étaient encore 9% plus chers que dans les neuf pays européens de comparaison.
Selon Interpharma et Santésuisse, qui publient leur dixième enquête du genre, la diminution des prix est due à l'évolution du taux de change et aux contrôles réguliers effectués par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Fortes baisses encore possibles sur les génériques
Pour Verena Nold, directrice de Santésuisse, des économies nettement plus importantes seraient encore possibles pour les génériques. "Etant donné que la part de 23% de génériques est faible et que les prix sont le double de ce qu'ils sont à l'étranger nous pourrions économiser des centaines de millions de francs sans porter aucunement atteinte à la qualité", souligne-t-elle.
Les économies doivent, selon Verena Nold, être poursuivies également pour les autres médicaments: "La différence de prix de 7% reste sensible également pour les médicaments protégés par un brevet".
830 millions faciles à économiser
Elle considère, de manière générale, que des économies substantielles s'élevant à 830 millions de francs sont possibles avec des mesures simples. L'examen annuel des critères d'admission permettrait par exemple d'économiser 100 millions de francs pour les médicaments protégés ou non par un brevet.
ats/oang