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En difficulté, Pro Juventute supprime 20 postes

Pro Juventute oeuvre pour 200'000 enfants en Suisse.
Pro Juventute oeuvre pour 200'000 enfants en Suisse.
La fondation Pro Juventute lutte pour sa survie. L'organisation de soutien à la jeunesse inscrit un déficit de quelque 5 millions de francs par an. Elle entend prendre des mesures: 20 postes de travail vont notamment être supprimés.

Une baisse des dons, une offre de services trop peu connue, des
structures compliquées et une recherche de fonds insuffisante sont
les raisons principales de la situation déficitaire, a indiqué le
président de la fondation, Josef Felder, samedi devant la presse à
Zurich. «Chaque année, les offres destinées à plus de 200'000
enfants sont ainsi menacées».

Revoir l'organisation

Presque centenaire, Pro Juventute entend se moderniser pour
devenir une organisation oeuvrant pour les enfants et les jeunes
ayant une fonction de réseau. Les responsables ont décidé de suivre
trois nouvelles orientations stratégiques: une transformation des
structures organisationnelles, une optimisation de la récolte de
fonds et une concentration des activités de la fondation.



Pour réduire les coûts, deux secteurs vont être fusionnés au siège
principal de Zurich. Cela induira une réduction des emplois à plein
temps de 70 à 50 d'ici 2011. Cette mesure permettra d'économiser
environ 2 millions de francs par an. Les premiers collaborateurs
touchés ont déjà reçu leurs lettres de licenciement.



D'ici l'automne 2009 déjà, les 187 districts actuels seront
regroupés en 30 à 50 associations régionales. Elles mettront en
oeuvre les offres nationales de la fondation et développeront aussi
des activités locales spécifiques. Quant à la plate-forme «pjazza»,
elle permettra à d'autres organisations du même type de collaborer
avec la fondation.



ats/sbo

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Professionnaliser la récolte de fonds

Afin d'améliorer les résultats des récoltes de fonds, les responsables entendent professionnaliser leur système, notamment en travaillant avec l'économie privée.

La vente des timbres, quasiment cantonnée aux particuliers, pourrait s'étendre aux entreprises.

La fondation entend se concentrer sur trois domaines: «formation et profession», «médias et consommation» et «loisirs et santé».

Pro Juventute ambitionne de mieux se faire connaître par ce biais. «Un degré de notoriété plus élevé de l'offre conduit à une plus grande solidarité», a-t-elle argumenté.