Fort de 112'633 paraphes valables, le texte suppose que "la personne décédée consentira au don d'organes si elle ne s'y est pas opposée de son vivant ou si ses proches ne stipulent pas qu'elle a refusé de donner ses organes." Actuellement, un organe ne peut en effet être prélevé que si la personne a donné son aval.
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Pour rappel, il est possible d'indiquer son choix sur un registre national lancé en octobre dernier par la fondation Swisstransplant. Fin 2018, environ 44'000 personnes y étaient inscrites.
Mettre fin à l'attente
L'initiative populaire de la Jeune Chambre Internationale (JCI) Riviera veut permettre de faciliter les dons alors que les listes d'attente s'allongent. Actuellement, plus de 1500 personnes sont en attente d'une transplantation.
La Suisse compte 14,2 donneurs décédés par million d'habitants par an. C'est deux fois moins que la France, l'Autriche ou l'Italie, des pays qui pratiquent déjà le consentement présumé.
ats/ani