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Genève: grosse opération de la police aux Pâquis

Cinq fourgons et une cinquantaine d'agents ont été déployés.
Cinq fourgons et une cinquantaine d'agents ont été déployés.
La descente de police genevoise dans la nuit de mercredi à jeudi dans le quartier des Pâquis s'est soldée par 53 interpellations et une arrestation. L'objectif de cette opération était de décourager les dealers, selon la police.

«On voulait donner un signe fort aux trafiquants qui pourrissent
la vie du quartier», a indiqué jeudi Jean-Philippe Brandt,
porte-parole de la police. Cette opération a d'ailleurs été très
appréciée par les commerçants du quartier qui se sont réjouis de
cette présence policière, selon le porte-parole.

Gros moyens

La police a effectivement utilisé les gros moyens, avec une
cinquantaine d'agents déployés sur le terrain et cinq fourgons.
L'opération s'est déroulée en deux phases, précise le porte-parole.
Vers 22h15, une première descente stratégique a permis
d'interpeller 32 personnes. Toutes ont été amenées à l'Hôtel de
Police.



Peu avant une heure du matin, la police a lancé la deuxième phase,
dans le même quartier, qui s'est soldée par 22 interpellations.
Toutes ces personnes, sauf une sous le coup d'une interdiction de
séjour, ont été relâchées. Un individu a d'ailleurs été interpellé
lors de la première et de la deuxième phase.

Maigre bilan

Trois personnes étaient en possession de stupéfiants, une s'est
vu notifier une interdiction d'entrée du territoire, et une
troisième a fait opposition aux actes d'autorité. Ce bilan maigre
en termes d'infractions s'explique par le fait que les dealers
avalent ou jettent leurs boulettes de cocaïne à l'arrivée de la
police.



Mais l'objectif est atteint, car dans ce cas leur «deal est
pourri», souligne le porte-parole. Et de préciser que d'autres
opérations de sécurité sont prévues.



ats/ant

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Grogne dans l'air

La descente aux Pâquis intervient alors que la grogne de la population relayée par la classe politique grandit face à la présence visible des dealers aux Pâquis et aux Eaux-Vives.

Les radicaux, instigateurs d'une pétition pour mettre en détention administrative les multirécidivistes, se réjouissent que «les choses bougent sur le terrain».