Il manque des milliers de place pour la prise en charge des
enfants, avant tout au sein des structures d'accueil de jour, a dit
lundi en conférence de presse la conseillère nationale Hildegard
Fässler (PS/SG), présidente de l'ASSAE.
Grâce au financement de la Confédération, les institutions fondées
il y a quelques années ont pu bénéficier d'un soutien financier
durant deux ans.
Pourtant, de nombreuses crèches et garderies se trouvent dans une
crise financière permanente et doivent économiser, souvent au sein
du personnel, en engageant par exemple des stagiaires.
Le SSP et l'ASSAE demandent que le Conseil fédéral s'engage
sérieusement en faveur de l'accueil extrafamilial de l'enfance,
doté d'un personnel qualifié et bien formé.
En retard
Le chiffre de 1% du PIB correspond à la demande du réseau
accueil de l'Union européenne, de l'OCDE et de l'Unicef.
L'Autriche, la Hongrie et la France investissent entre 0,5 et 1% du
PIB dans la formation préscolaire, tandis que les pays scandinaves
y consacrent 1,4 à 2,3%.
Selon une étude de l'OCDE de 2006, la Suisse affiche un grand
retard en n'affectant qu'environ 0,2% du PIB à l'accueil
préscolaire, relèvent encore le syndicat et l'association.
Avec 1% du PIB, l'accueil extrafamilial pourra se développer de
manière quantitative et qualitative, les tarifs pour les parents
pourront être réduits et la recherche dans ce domaine pourra être
soutenue, a relevé la conseillère nationale socialiste zurichoise
Christine Goll, présidente du SSP.
ap/ant