5G désigne la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile qui se répand actuellement partout dans le monde. Cette technologie permet d'augmenter nettement le trafic de données.
L'impact concerne des secteurs aussi divers que la santé, l'automobile, les transports et l'énergie, notamment. Outre le fait de permettre une connexion internet jusqu'à dix fois plus rapide qu'actuellement, la 5G promet de réduire la latence. Cela vise à accélérer le développement d'applications IoT – l'internet des objets – et de l'internet industriel en optimisant les échanges de données entre capteurs et objets connectés.
"Pas assez de recherches"
Le rayonnement des antennes de téléphonie mobile fait débat depuis des années. Ses effets ne sont pas encore suffisamment connus, soulignent les sceptiques. Pour les adversaires, il est prouvé que les rayonnements sont nocifs et qu'ils favorisent les maladies.
En Suisse, des citoyens ont formé un comité appelé "Stop 5G". Le collectif demande un moratoire national immédiat sur cette technologie, des études scientifiques indépendantes et de renoncer à la hausse des valeurs limites actuelles de l'Ordonnance sur les rayonnements non ionisants (ORNI).
Plusieurs orateurs ont rappelé ces exigences vendredi à Berne. La manifestation se voulait nationale et a rassemblé un bon millier de personnes au centre ville.
En février dernier, la Confédération a vendu les fréquences 5G aux trois opérateurs Swisscom, Salt et Sunrise. Les recettes réalisées par la Confédération dans le cadre de ces opérations se montent à 379,3 millions de francs.
Compétence fédérale
Plusieurs cantons, notamment romands, ont remis en question la nouvelle norme de téléphonie et décrété des moratoires.
La Confédération a rappelé récemment que la compétence dans cette question est de son seul ressort: il n'existe aucune latitude pour édicter des dispositions cantonales ou communales.
>> Lire : Comment la 5G est-elle introduite en Suisse?
ats/sjaq