Interrogé mercredi par "Le Matin" , Edmond Isoz estime que "90% des
incidents ont lieu sur la voie publique". Or, "il y a peut-être
trop d'intermédiaires: polices fédérale (Fedpol) et cantonales,
sécurité privée dans les stades".
Il faut donc "améliorer la coordination des forces de sécurité et
la circulation des informations".
Le directeur de la ligue suisse professionnelle est d'ailleurs
d'avis que les policiers devraient pouvoir entrer dans les stades,
car la sécurité privée n'est pas habilitée à faire des fouilles,
pas plus que des tests d'alcoolémie. Les forces privées n'ont pas
non plus accès aux photos des supporters interdits de stade.
ats/cab
Recrudescence d'incidents
On assiste actuellement à une recrudescence des incidents en marge des matches de football.
Samedi dernier, le 23 mai, une bagarre généralisée entre supporters dans les gratins à St-Gall ont conduit à l'interruption d'un match de 1ère ligue opposant les moins de 21 ans du FC St-Gall et du Grasshopper Club (GC) de Zurich.
Le 20 mai, des heurts se sont déroulés à la gare de Berne, avant et après la finale de la Coupe de Suisse opposant les Young Boys au FC Sion.
Le 17 mai, la gare d'Altstetten (ZH) a été le théâtre d'une véritable bataille rangée après la rencontre de championnat entre le FC Zurich et le FC Bâle.
Dimanche dernier, le ministre des sports, Ueli Maurer, s'est prononcé pour un durcissement des mesures à l'égard des hooligans.
Il a évoqué la possible publication des photos des délinquants sur internet et des amendes plus salées.