Le Grand Conseil genevois a adopté, mardi soir, un projet de loi demandant que la conception, la gestion et l'exploitation du système d'e-voting soient gérées par des collectivités publiques.
En novembre, le Conseil d'Etat annonçait la fin de l'exploitation du système de vote électronique CH-Vote en 2020. Cette décision suscitait l'incompréhension, dans la mesure où le canton de Genève, pionnier en la matière, a investi des sommes importantes pour le développement de son système lancé en 2003.
Système en open source
Adopté par 81 oui, contre 5 abstentions et 4 non, le projet de loi du PS demande aussi que le système soit développé en open source, afin de permettre une vérification individuelle et universelle.
"Aujourd'hui, le vote électronique n'est pas un droit pour tous les électeurs. Il n'est autorisé par la Confédération que pour 30% de la population", a rappelé le président du Conseil d'Etat Antonio Hodgers. Et de rappeler que Genève a tenté de convaincre d'autres cantons de participer au financement du développement de son système, en vain.
ats/dbb