Les trois événements ont été recensés respectivement le 5 mars à
Broc, le 8 mars à Epagny et le 13 mars à Estavannens, a indiqué
lundi le préfet de la Gruyère Maurice Ropraz, confirmant une
information publiée dans "La Liberté".
"Nous avons la quasi certitude que le responsable est un loup",
a-t-il précisé. L'analyse ADN de crottes et d'urine trouvées sur
les lieux des méfaits devrait pouvoir confirmer cette impression
d'ici la fin du mois. Ces mêmes tests révéleront l'origine du grand
canidé.
Introduit par l'homme?
Il sera alors éventuellement possible de déterminer s'il s'agit
d'un loup arrivé naturellement en Suisse ou au contraire élevé en
captivité. Les bêtes lâchées illégalement peuvent être tirées par
les autorités compétentes, a rappelé Maurice Ropraz. Elles risquent
en effet de mettre en péril l'équilibre de la faune.
ats/jeh
Des puces pour les loups et les lynx
Pour éviter que des introductions volontaires d'animaux sauvages ne se produisent, le canton de Fribourg a suggéré à l'Office fédéral de l'environnement d'équiper tous les loups et lynx en captivité d'une puce électronique.
La demande est en cours de traitement, a précisé le préfet, qui préside le groupe de coordination loup du canton de Fribourg.